Jordanie. Il y a les entrelacs poussiéreux.

Il y a les pauses mentholés.

Il y a toi qui regarde la route disparaître à l’horizon.

Alors que le soleil couchant de la mer Morte me darde ses derniers rayons.
Il y a comme un parfum d’aventure dans l’air.
A se retrouver au point le plus bas sur cette terre.

Et tu te retrouves, à suivre, en silence, un chemin parsemé de bougies et d’étoiles.

Une promesse de trésor que seule la nuit rougeoyante délicatement te dévoile.

Pétra s’offre alors, telle une amante des milles et une nuits, comme incandescente.

Les mots ici résonnent et les flash crépitent.
Tous assis en tailleur, on écoute.
“Imaginez les caravanes arrivant dans la nuit,
Imaginez le tumulte à toute heure de la vie dans la ville”
La nuit se termine, les bougies s’éteignent
Le coeur encore battant, tes pas te ramènent.

Pétra, cité perdue, s’abandonne de nouveau à la nuit.
Et toi tu en rêves, bien au chaud dans ton lit.

Le lendemain, le Siq se révèle. Il ondule sous tes yeux.

Se colore du rouge au rosé. Rougissant à tes voeux.

Te voilà revenu en enfance.
Indiana Jones des temps modernes.
Découvrant le paysage sur un âne, les heures s’égrènent.
Dans les catacombes, des enfants jouent avec une pierre.
Jeu millénaire du désoeuvré, d’aujourd’hui à hier.

Et puis il y a le désert.

Et un train. Et une gare. Au milieu de nulle part.

Les dunes, la chaleur, le sable, des dunes encore.
Le désert qui pareil à un mirage fleurit.
Des fleurs par milliers, composant un tapis.

Un arbre seul, tel un panneau routier sur le chemin isolé.

Une jeep qui fonce à toute allure dans le désert. Toi qui te tient debout, accroché à la carlingue. Te voilà, enivré par la vitesse, amusé par le regard apeuré des filles tanguant, assises à l’arrière. Les cheveux au vent, hurlant dans l’immensité le plaisir de l’instant comme un gosse sur un toboggan infini. Tu tapes comme un forcené sur le toit, déchirant le silence du désert de  Wadi Rum de tes flots de paroles emplis de testostérone “Plus vite, more, more…” Comme si le sable qui fouettait ta peau dans de rapides va et viens et les virages serrés te procuraient une extase sans nom.

Et puis le calme revient. Les filles ont assez tangué. Toi tu ris encore.

Les chameaux arrivent. Ou est-ce des dromadaires. Une bosse, deux bosses. Ils posent. Ils t’amusent.

Pareil à toi-même, une fois monté, tu veux galoper. Mais le trot lent et mesuré est donné.

Coucher de soleil sur les portes du désert. Tu y seras, lorsque viendra le matin.

La nuit est une promesse. Les filles n’ont de regard que pour les beaux bédouins. Toi, c’est à ta panse que l’on murmure. On lui offre des plats généreux et tu te reposes, près du feu, sous les volutes de chichas et les notes d’un oud animé qu’un musicien aveugle dispense avec générosité.

Evidemment tu reviens pour le lever. Seul.

Vivre, c’est voler des heures de sommeil.
L’heure est fraîche, pleine des folies de la veille.

La batterie te lâche. La garce. Tu t’en fous. Tu admires.
Les courbes des dunes, gracieuses, à tes yeux viennent s’offrir.
Tu avales tes mots. Tu garderas les clichés dans le coffre de ta mémoire.

Et avant que tu ne digères le tout. Après quelques plongeons dans la mer Rouge, déjà tu repars…

Ce voyage en Jordanie, pareil à un souvenir d’enfance.


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