Quelques flocons parsemaient timidement la capitale allemande alors que je gagnais une quinzaine de degrés en descendant de mon vol en provenance d’Helsinki,  au retour de ma semaine en Finlande, au pays du Père Noël. Le groupe Accord, à l’occasion de l’ouverture de son 1000e Ibis dans une rue allemande dont le nom doit bien vous faire gagner une partie de scrabble en un coup (Kurfuerstendamm), a invité une belle brochette de journaliste et de blogueurs pour célébrer sa nouvelle mue à travers l’opération — The Ultimate Sleep Experience. Ce voyage s’accompagna de la promesse de douces nuits dans les “sweets beds” de la gamme d’hôtels rénovés.

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La promesse Ibis : du confort à petit prix

A mesure que la concurrence s’intensifie dans l’hôtellerie à budget abordable, Ibis n’a pas seulement dépoussiéré en surface en homogénéisant la marque (All Seasons et Etap Hotel, rebaptisées respectivement Ibis Styles et Ibis Budget) le groupe Accor rénove les lieux et a su apporter une réponse adéquate aux nouvelles attentes des voyageurs en associant confort et design sans oublier les petites bourses (lit double à partir de 50euros dans son Ibis Budget).

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Est-ce que les “sweet bed” sont aussi doux qu’ils veulent nous faire croire ?

Oui, assurément… J’ai passé deux excellente nuits et les avis de mes camarade  bloggers Emily, Julia Chou, Charles Blogtrotter, Mélissa de loves travel, Maider d’il était une faim, Alex de Tuxboard, Laura La Frange, ou encore Sarah du Blog de Sarah concernant la qualité des lits furent unanimes. Mais notre opinion ne suffisant pas, Ibis a envoyé, non sans une certaine forme d’auto-dérision, une équipe d’aventuriers au sommet du mont Roraima au Venezuela afin de tester le confort du lit lors d’une expérience ultime. Une traversée digne de figurer dans un parcours trekking sur un blog outdoor !

Pour nous occuper entre deux siestes, on a eu droit à un spectacle de danse brésilienne… qui ravit bien évidemment tous les hommes présents, désormais impatients de se retrouver au Brésil lors de la Coupe du Monde pour admirer les rondeurs du ballon sur le terrain (mais pas seulement).

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Une soirée Ibis aux tons et thèmes colorés, un lit au milieu de la savane, un lit en Antarctique, un lit dans la jungle et un lit au bord d’un volcan dont les feux méritaient bien la présence d’une apprentie pompier et d’un éventail.

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Certains en ont d’ailleurs profiter pour faire plus ample connaissance avec certaines peluches… dont la simple vue fut un appel irrésistible à une pause langoureuse des plus photogénique. Admirez plutôt…

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Nous eûmes également droit à un voyage dans les mythiques Trabant, sillonnant Berlin par dizaines, ravissant les passants et touristes. Trabant aux carrosseries aux tons plus enjoués que les aînés  dont j’ai encore de vagues souvenirs qui remontent à mes années de jeunesse, lorsque je gambadais avec insouciance en culotte courte loin derrière le mur berlinois, dans le jardin de mon grand-père, en Pologne.

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Enfin, pour oublier un peu le blanc et le gris qui se marient si bien en hiver à Berlin, une nouvelle dose de couleurs en compagnie des oeuvres de street art… notamment près de la station Warschauer qui a un air de connivence avec un haut lieu du street art à New-York : 5Pointz et ce, non seulement pour l’ambiance délabrée mais aussi par la menace de la boboisation du quartier qui réduit toute attractivité d’un lieu basé sur la présence d’artistes, attirés par les logements à bas prix, à un terrain de chasse pour promoteurs avides de rendement.

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