Alors que les nuages gris cotonneux s’amoncellent depuis des mois sur la France et que l’atmosphère quotidienne me donne la vague impression de vivre un déluge, il est bon de s’imaginer (ou de se rappeler) les bons moment passés en des lieux bien plus ensoleillées et non soumis à une météo bretonne qui a envahit le reste de la France. En montagne, durant la saison hivernale, toutes ces précipitations qui ont causé des inondations, sous forme de neige, cela ne me générait pas, au contraire… malheureusement, je ne vis pas encore dans mon petit chalet en montagne.

Bornéo

Non loin de la capitale de Borneo foisonnante de vie et en plein développement, Kota Kinabalu, il y avait, en 10 minutes à peine en bateau, l’île de Gaya. Une île sur laquelle on a pu se poser, Magda et moi, pour profiter du luxe offert au Gaya Island Resort. Un 5 étoiles fort agréable, parfait pour un séjour détente en amoureux.


A noter également que l’île de Bornéo est nommée  « The land below the wind », traduit littéralement cela donne la terre de dessous du vent car Bornéo ne se trouve pas sur la trajectoire des typhons. Ce qui est un avantage non négligeable quand on essaye déjà d’éviter les tempêtes qui s’acharnent sur l’hexagone.


Il est possible de faire des balades sur l’île de Gaya, de profiter de la proximité de la capitale pour des excursions culturelles bien qu’une grande partie du patrimoine historique ait été rasé par les japonais, il est tout même possible de visiter le musée de l’héritage de Kota Kinabalu ainsi que village des traditions Kampung Warisan.

On peut alors découvrir les maisons typiques en bois et bambous, les anciennes traditions guerrières… les plus aventureux profiteront de leur séjour à Bornéo pour s’élancer à l’assaut des 4095m du mont Kinabalu. Une montée qui vous rafraîchira avant une séance snorkelling ou la bronzette au bord de la plage ou de la piscine de l’hôtel.

Ile Maurice

Il me semblait qu’il y avait déjà la promesse d’un parfum d’été quand j’ai quitté les premiers nuages parisiens pour me rendre sur l’île Maurice après une courte escale à la Réunion qui me rappela ma traversée de l’île en trek quelques années plus tôt. Malheureusement ces derniers m’avaient semble-t-il suivis, ces sournois ! L’arrivée sur Maurice était fort nuageuse et ne présageait rien de bon.


Néanmoins même si le programme de quelques balades et randonnées fut ajourné les deux premiers jours, l’île Maurice, la terre des 7 couleurs nous récompensa d’un beau sourire ensoleillé par la suite. J’ai regretté que le soleil nous eut joué des tours car la petite randonnée au Morne était superbe !

Entre snorkelling, balade culinaire à Port Louis et survol de l’île en hélicoptère avec une belle vue (mais trop courte vue) sur l’illusion de la cascade intérieure… il y avait de quoi s’occuper.


On séjourna dans de beaux hôtels, leShandrani Beachcomber et le Tamarina. Tous deux de belles alcôves tranquilles et luxueuses… si je devais choisir, mon choix irait peut-être au Tamarina, pour le beau coucher de soleil.

Rodrigues

Rodrigues, c’est Maurice une bonne dizaine d’année auparavant. Une île encore donc préservée avec ses beaux lagons où baignent une atmosphère beaucoup plus tranquille et moins touristiques qu’à Maurice. Un petit joyau, à 1h30 en avion et quelques jours en bateau, qui se trouve encore préservé de la prédation des gros complexes hôteliers.


Ne soyez donc pas surpris de rencontrer vaches, poules, chèvres voir même tortues qui se baladent le long de la route. En parlant de tortues, une visite s’impose, celle de la réserve des tortues géantes de François Leguat. Qui aurait pu deviner que les tortues aiment être caressées !

Un vrai petit animal de compagnie… j’avais un peu d’appréhension lorsque je me suis approché la première fois, ma main tremblait un peu, il ne manquerait plus qu’elle ne me choppe un doigt avec son gros bec mais elle restait là tranquillement et elle en redemandait en allongeant son coup à la peau écailleuse.

Entre cours de cuisine locale au bord de la plage, découverte de criques cachées, snorkelling, baignades au coucher du soleil, avant de repartir, on pris même le temps d’en explorer les entrailles millénaires dans la caverne patate. Nous sommes restés dans un petit hôtel cosy : le Mourouk Ebony. Ce n’était pas le grand luxe comme à Maurice et j’ai abandonné l’idée d’avoir une connexion internet pour travailler mais me déconnecter quelque temps ne m’a pas fait de mal au final.

Seychelles

Seychelles | source : pixabay

Pendant que vous êtes dans le « coin » c’est à dire dans l’océan Indien, au nord de Madagascar, pourquoi ne pas faire quelques excursions aux Seychelles. Cela tombe bien, on y retrouve un peu de français dû notamment à l’esclavage, les français y furent les premiers à s’implanter avant la venue des anglais qui prirent le contrôle de l’île. Même si quelques pineaux utilisent le français, on y parle essentiellement le créole seychellois qui est la langue courante et de l’anglais.

Clock Tower| source : wikipedia

Les déplacements sur l’île se font principalement à vélo, bon, avec 100 000 habitants dans les Seychelles, dont le quart pour la capitale, Victoria, ce n’est donc pas Amsterdam où vous pouvez avoir des bouchons de vélos. Lorsque vous êtes d’ailleurs dans la capitale, ne manquez pas de passer à la Clock Tower qui est une miniature de la tour de l’horloge du palais de Westminster ainsi que la cathédrale anglicane Saint-Paul de Victoria qui est le plus vieil édifice religieux de la ville. Il y a aussi de belles croisières à réaliser, avec par exemple Okeanos Cruise, pour visiter les îles aux alentours